La Ferme est dans l’sac

“ Le rucher, à l’origine du miel proposé, a pour objectif d’amener les pollinisateurs sur la ferme pour favoriser la production maraîchère. ’’

Produits

Miel de printemps et d’été en pot de 500 g.

Vente sur l’exploitation

Commande de paniers jusqu’au mercredi soir sur le site Internet et retrait des paniers le vendredi de 16h à 18h.
Sur place, le vendredi de 16h à 18h.

LA FERME EST DANS L'SAC

Champs avec Nicolas Dufrien et Izy de la Ferme est dans l'sac @ Lydia Labrue
Champs avec Nicolas Dufrien et Izy de la Ferme est dans l’sac @ Lydia Labrue

Le sourire aux lèvres, Nicolas Dufrien suit la voie d’un maraichage à échelle humaine, implanté dans le respect de la nature et du cahier des charges de l’Agriculture Biologique. La chienne Izy à ses côtés, l’homme supervise avec une force tranquille serres, champs, poulaillers mobiles et ruches.

 

Rien n’est écrit dans le marbre. Encore moins pour Nicolas Dufrien qui a suivi des études en Arts appliqués avant de décrocher un diplôme dans la communication visuelle. Originaire d’un petit village de Seine et Marne, il doit sa reconversion à deux circonstances. La première est sa désillusion face à un métier mal rémunéré soumis à une impitoyable concurrence. La seconde est une émission radio lui révélant la pratique du maraichage par une nouvelle génération d’agriculteurs. Attentif depuis longtemps au manger mieux, sain et local, il discute avec sa compagne d’un projet qui remettrait l’essentiel au cœur de leur vie.

 

Sous les auspices des Amap

En 2013, sa première immersion dans une Amap de l’Essonne lui montre une agriculture à taille humaine et bienveillante, où le travail manuel prévaut sur l’intensif et la machine. Nicolas Dufrien poursuit ses débuts d’apprenti maraicher en CDI. Durant plus de quatre ans, il trime dans les champs, découvre le rythme des saisons et les intempéries, constate que ça ne lui fait pas peur. Il monte un projet « en couveuse » pour apprendre à gérer, découvre l’apiculture, réfléchit à sa future installation.

 

Nicolas Dufrien dans les serres de la Ferme est dans l'sac @ Lydia Labrue
Nicolas Dufrien dans les serres de la Ferme est dans l’sac @ Lydia Labrue

La Ferme est dans l’sac

En 2020, venir en Charente-Maritime le rapproche de sa belle-famille. Chanceux, la Safer lui présente des serres accolées à trois hectares en friche. Le travail de transformation sera ardu, mais le projet peut naitre.

Sous les serres, il décaisse et monte des carrés potagers dédiés aux légumes d’hiver et aux primeurs estivales. Il travaille « en planche permanente » avec une intention marquée : « J’essaie de ne pas trop perturber le sol afin d’y préserver la vie. J’amende avec du fumier de cheval du haras voisin et du bochevo ». Réalisant tous ses plants – excepté les poireaux et patates douces – il transforme une serre en pépinière.

Poules et Nicolas Dufrien de la Ferme est dans l'sac @ Lydia Labrue
Poules et Nicolas Dufrien de la Ferme est dans l’sac @ Lydia Labrue

En plein champ, il installe les légumes ne nécessitant pas de fortes chaleurs. La terre n’est pas labourée, tout juste brassée avec le motoculteur. Le goutte-à-goutte alimenté par le forage est en cours d’installation.

 

Les ailes du plaisir

Que ce soient poules ou abeilles, Nicolas Dufrien trouvent chez les bêtes ailées d’indispensables alliées. Remerciant les 160 rousses de fournir un fertilisant naturel et des œufs délicieux, il est tout aussi reconnaissant envers les butineuses qui pollinisent ses fleurs et dont il tire deux récoltes de miel par an.

 

Une organisation au taquet

Ban de la Ferme est dans l'sac au marché
Ban de la Ferme est dans l’sac au marché

Sous les yeux de sa chienne Berger Blanc Suisse, Nicolas Dufrien construit ses jours et semaines de façon à satisfaire tout un petit monde. S’il s’organise pour être un papa attentif, il sait aussi combler ses clients en leur offrant des solutions de vente avantageuses.

Présent sur plusieurs marchés, il vend également sa production à la boutique de la Ferme de la Métairie, voisine de la sienne. Et chaque vendredi, il prépare les paniers commandés en ligne les jours précédents.

Toute une organisation pour servir du frais, rien que du frais, toujours du bio !